Les Arts libéraux sont à Laon en 2010 la base du spectacle Couleurs d'été.
Les Arts libéraux sont à Laon en 2010 la base du spectacle Couleurs d'été.
Article non terminé
Sur ce plan tous les
Monuments Historiques de la ville sont positionnés sauf le no70 (l'église Sainte-Élisabeth de Leuilly qui se trouve hors dessin : à 3050 m du centre de la cathédrale ).
La situation de chaque monument sera précisée au fur et à mesure de son détail dans l'article.
La numérotation est totalement personnelle.
s
L'église Saint-Jean-Baptiste
est située en ville basse dans le quartier de Vaux, c'est un des plus anciens de la ville.
Avant l'arrivée des Romains dans la région, deux chemins permettaient d'accéder au plateau où des habitations, plutôt des grottes (creutes ou creuttes), étaient situées aux extrémités
de la butte ; côté Ouest on y arrivait par le chemin des Valezis, côté Est par La Valise. L'église Saint-Jean- Baptiste a été construite au départ du chemin de La Valise.
Au Moyen Âge le faubourg de Vaux jouissait d'une bonne prospérité, vers 1250 on y comptait de 1000 à 1500 habitants.
La nef de Saint-Jean-Baptiste, de style roman, date probablement du XI eme siècle, peut être début XIIeme (M.
Melleville donne l'éventualité du Xeme ) c'est sans doute l'église primitive. Le chœur, fin XIIeme siècle semble avoir été copié sur celui de la cathédrale,
pour le clocher et le transept, les travaux débutèrent en 1200 mais ne furent jamais terminés, le transept couvert en "provisoire" dut attendre le
XVIeme pour avoir une voûte basse. Fin XVIIIeme le plafond et la toiture seront remis en état.
En 1870 l'explosion d'une poudrière causa beaucoup de dégâts, le chœur fut ébranlé, la façade Ouest dotée d'un porche en avant, détruite.
Reconstruction de cette partie de 1872 à 1877, restauration du reste de l'église de 1890 à 1931.
Porte d'Ardon(Porte Royer
ou Royale)
Quatre portes anciennes existent encore à ce jour ; la porte d'Ardon, la porte des
Chenizelles et la porte de Soissons se trouvent sur les remparts, la dernière, la porte Henri IV est l'entrée de la Citadelle.
Au IXeme siècle la Cité est entourée d'un rempart continu, la porte Royale, percée dans la muraille donne accès au palais du Roi et à l'abbaye
Saint-Jean (abbaye Notre-Dame à l'époque). Vers le XIemesiècle, quatre portes principales permettent d'entrer ou de sortir de l'enceinte.
La porte d'Ardon est attestée au Xeme siècle, elle a été probablement reconstruite au XIIIeme siècle.
Porte double formée d'un châtelet avec herse, assommoir et vantaux , en avant barbacane. Tous ces éléments de protection contre d'éventuels assaillants ont été détruits.
Au devant, en 1741 une autre porte fut construite (sculptée par Charles Hottin).
En 1823 l'abreuvoir au dessous de la porte d'Ardon est aménagé partiellement, un
lavoir couvert voit le jour.
Pour rendre l'accès à la ville haute plus facile, la rampe d'Ardon est fortement modifiée en 1858, la
porte construite en avant est supprimée.
C'est en 1900 que la porte d'Ardon est restaurée, elle sera classée Monument Historique le 14-04-1909.
.
Après la cathédrale Notre-Dame, le site de la porte d'Ardon avec son environnement, le rempart Sud, la
promenade de la Couloire est un des endroits le plus apprécié des Laonnois et des visiteurs.
La "verdure" est toujours très présente sur le flanc de la butte.
La porte d'Ardon vue de tous les côtés.
Porte d'Ardon : rue Enguerrand Quarton
Propriété de la commune
Voir aussi l'album photo : Porte d'Ardon
Généralités
Laon présentation Article publié
Laon histoire simplifiée Article publié
Laon petites histoires Article en
cours
Laon personnages célèbres Article à venir
Laon
divers
Article en cours
Monuments
Plusieurs années seront nécessaires pour faire ce programme
Le blason
Le blason de Laon est composé de trois fleurs de lys et de trois merlettes.
Les fleurs de lys ne représentent pas une concession royale, mais l'union de la commune
à la couronne , l'emblème de la fidélité à la Patrie, alors symbolisée par le Roi.
Pour les merlettes, oiseaux sans bec ni pattes, l'origine n'est pas bien connue.
C'est peut-être en rapport avec les Laonnois révoltés en 1112 contre leur évêque qu'ils
tuèrent, subissant ensuite la répression royale.
Autre hypothèse : le symbole des chevaliers revenant mutilés des croisades.
Encore une possibilité, ce serait au départ pour distinguer deux juridictions ( seigneuriale et religieuse) qui
avaient le même emblème, l'une coupa le bec, l'autre les pattes. Plus tard , la réunion des deux
en fit la représentation actuelle.
Variante de la dernière version : en 1360 la France doit payer une forte rançon aux Anglais pour la libération de leur Roi Jean II le Bon. Laon atteint sa quote-part grâce à la célérité de
deux de ses magistrats, pour les remercier ils sont autorisés à mettre sur leurs armoiries l' emblème de la ville. De même que plus haut pour les différencier l'un coupa
le bec, l'autre les pattes , "l'assemblage " des deux nous donnant le blason que nous connaissons.
Cela suppose pour les deux dernières possibilités qu'au départ nos volatiles étaient des canettes.
Définition de merlette au sens héraldique : figure représentant une canette mornée (sans bec, ni pattes).
Les bœufs de la cathédrale
Ils sont seize, une légende locale peut en
expliquer la présence ; après l'incendie de 1112, lors d'un chantier de restauration de l'édifice restant (1114) un miracle se produisit : un bœuf attelé, chargé d'amener
des matériaux, s'écroula exténué, mystérieusement il fut remplacé par un autre bœuf qui termina la tâche puis disparut de façon tout aussi bizarre. Au moment de
la reconstruction de la cathédrale , en souvenir de cet événement c'est huit statues sur chaque tour côté ouest qui furent installées.
Une autre version nous dit que c'est plus simplement pour rappeler que ce sont des bœufs qui firent le travail exténuant de monter sur un plan incliné les matériaux pour alimenter
le
chantier.
les sept merveilles de Laon
C'est avant la Révolution que cette appellation trouve son sens. De toute la France et pourquoi pas de toute l'Europe, on se devait de venir admirer à Laon , ses sept merveilles.
La premiére de la liste c'est bien sur La Cathédrale Notre-Dame (voir article à
ce sujet)
Puis L'Eglise abbatiale de Saint-Martin (voir article sur l'abbaye Saint-Martin)
L'Eglise abbatiale de Saint-Vincent (voir l'article sur l'abbaye Saint-Vincent)
L'Etang des moines ( voir l'article sur l'abbaye Saint- Vincent)
La Tour Penchée de Dame Eve (voir l'article sur le square de la Tour Penchée)
L'Os qui pend (voir les explications qui suivent)
La Pierre à clous (voir les explications qui suivent)
Aujourd'hui (en 2009) il ne reste plus à admirer que trois de ces sept merveilles. L'Eglise abbatiale de Saint-Vincent a été détruite à la Révolution, l'Etang des moines est à sec,
de plus l'abbaye Saint-Vincent est passée dans le domaine privé, l'Os qui pend n'a pas survécu à la Révolution, de même pour la Pierre à clous (pour l'Os qui pend des fragments restants
sont visibles au musée ). Reste donc la Cathédrale Notre-Dame, l'Eglise Saint-Martin et la Tour Penchée. Notre ville a fort heureusement beaucoup d'autres sites à montrer aux visiteurs, Laon
possède plus de 80 Monuments Historiques.
Revenons à l'Os qui pend, ce serait pour la version la plus sérieuse une 1/2 mâchoire de baleine, mais on trouve également une côte de baleine. Cet os
fut ramené d'Angleterre en 1113 par des Chanoines faisant la quête pour la reconstruction de notre cathédrale. Lorsque celle ci vit le jour, début XIIIemesiècle, l'os
se trouva suspendu à l'entrée (sous le porche principal) pour le culte marial?
Cette image est extraite du livre : Le Laonnois pittoresque de
Charles Westercamp, elle est intitulée "La cathédrale au XVIIIeme siècle" , on peut apercevoir l'os accroché au porche. Il mesurait sans doute plusieurs mètres de long ; si on ajoute
la longueur des deux fragments restants, les deux mètres sont déjà légèrement dépassés.
Maximilien Melleville, dans son ouvrage : Histoire de la ville de Laon, parle d'un os de cétacé fossile trouvé à Laon ou dans les environs, explication erronée.
(Sur ce dessin on voit une flèche sur la tour droite , cet élément sera traité dans l'article : Cathédrale)
La Pierre à clous
La septième merveille de Laon était une pierre (grès) presque carrée d'environ 0,70 m de côté, plantée de clous,conservée
dans un des murs du réfectoire des Chanoines, elle fut détruite à la Révolution.
La fable des Maires de Barenton en serait à l'origine, il s'agit de Barenton-Bugny, Barenton-Cel et Barenton-sur-Serre, villages où trois frères avaient des responsabilités. L'histoire
commence vers 1335, le Chapitre (corps des Chanoines) outrepasse ses droits en imposant à ses sujets la taille (impôt) à volonté, vingt-cinq villages environ du Laonnois se révoltent et refusent
cette nouvelle contribution, 20 000 livres pour l'abolition de la commune de Laon (je ne sais pas du tout ce que représente cette somme aujourd'hui), les commissaires royaux chargés de
"l'encaissement" sont mis en fuite. Les envoyés du Roi pour solutionner ce début de fronde enferment les présumés coupables, les jugent sans trop respecter les obligations de
l'époque et neuf d'entre eux seront pendus. Pour prouver leur innocence, les Maires de Barenton auraient avant leur supplice enfoncé à mains nues dans une pierre des clous.
Une autre variante nous dit que c'est leur mère après leur mort qui enfonça de ses mains les pointes, espérant qu'avec cette action extraordinaire la mémoire de ses fils
serait réhabilitée.
La rumeur populaire, suite à cette affaire ne se calma point mais le Roi pour ne pas créer de précédent, confirma le jugement. Peu après ils furent tout de même blanchis et le Chapitre
dut célébrer tous les ans le 4 août un service des morts à la mémoire de ces suppliciés, il se transforma par la suite en service pour les morts de tout le diocése pour ne pas perpétuer une
mauvaise image des autorités.
Cette histoire est une fable mais sous bien de ses aspects elle serait applicable à d'autres époques.
J.F.L. Devisme dans l'Histoire de la ville de Laon nous dit que les neuf suppliciés furent officiellement réhabilités en 1338 mais qu'aucun Maire des Barenton n'y figurait. le service du 4 août
pourrait remonter à une autre date.
M. Melleville dans son Histoire de la ville de Laon en citant dom Lelong préfère situer l'histoire de la Pierre à clous en 1115 (220 ans de différence tout de même). A cette époque à Laon un
important vol de bijoux fut commis, le présumé coupable et d'autres personnes dont les Maires de Barenton durent subir une épreuve ; celle ci consistait à être plongé dans un
bassin, si la personne restait à la surface elle était considérée innocente, si elle coulait elle était déclarée coupable, nos Maires s'enfoncèrent et furent suppliciés. Leur mère pour prouver
leur innocence enfonça d'une seule main des clous dans une pierre , le vrai coupable fut démasqué, les Maires réhabilités, le service du 4 août, lui, daterait de 1160.
Dans cette affaire un seul fait a été "expertisé" bien plus tard, c'est la possibilité d'enfoncer des clous dans un grès, et bien il n'y a rien d'extraordinaire à cela. Le grès concerné
était d' un genre très poreux, au moment de l'extraction d'une carrière, on pouvait sans trop de mal y enfoncer un objet pointu, puis avec le temps et le contact de l'air la
pierre se durcissait.
A SUIVRE
Vue côté nord
Vue côté sud
Vue côté sud (de loin)
Vue côté nord-est
Vue côté est
Vue côté ouest
Tous les Monuments Historiques se trouvent sur le plateau (ville haute) sauf quatre en partie
basse. Ces exceptions sont l'église Saint-Jean-Baptiste (Vaux), le Colombier (Vaux), l'ancienne abbaye de Montreuil (La Neuville) et le portail de l'église
Sainte-Elisabeth (Leuilly).
Un dossier plus complet sur les Monuments Historiques sera publié ultérieurement.
Vue imaginaire de Laon